louv[r]e
Projet en cours.
Photographies couleur. Tirages variés en fonction de l’accrochage.
Il existe une hypothèse selon laquelle la première forteresse du Louvre, bâtie en 1190 sous Philippe Auguste, a été érigée sur un lieu-dit nommé en bas-latin lupera, terme désignant un lieu « hanté » par des loups.
Le projet louv[r]e se nourit au fil de mes nombreuses déambulations au musée. Fascinée par l'histoire de cette ancienne forteresse, devenue la gardienne incontournable de trésors séculaires, j’aime arpenter ses galeries à pas de loup, tentant d'en capter de nouvelles perceptions. La lumière permettant de rentrer dans la matière (comme une entrée en matière), j’en capture l'essence en photographiant des reflets enfermés dans les toiles.
Comme des louves protectrices, les brillances viennent ainsi déposer un voile sur les œuvres et recouvrir ce que l’on « doit voir ». Des toiles figuratives, souvent maladroitement ou trop rapidement consommée, naissent alors des formes abstraites, révélées par frôlement de la lumière.
La série louv[r]e doit trouver son aboutissement dans de grands tirages photographiques sur toiles enduites et voilages transparents, comme une succession de couches protectrices. L’ensemble propose une dimension hypnotique et poétique aux images, offrant une pause silencieuse à la réalité du flux incessant des visiteurs.
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